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Entre Crau et Camargue
8 novembre 2008

Istres, Entressen ma Crau

ACF16ABHier nous avons passé une bonne partie de la journée en Crau, cette plaine aride et pleines de cailloux pour le néophyte est en réalité d’une richesse exceptionnelle si nous prenons le temps de la regarder. La Plaine de la Crau fait partie du parc Natura 2000 pour la parcelle sèche.

La faune y est diverses et variées, nous sommes allés en Crau avec un couple d’amis à la découverte de ce magnifique parc naturel, ancien lit de la Durance. La Crau est l'ancienne  confluence de la Durance et du Rhône, et en est le  cône de la déjection. Elle est constituée de galets duranciens accumulés sur une importante épaisseur, qui, avec les eaux de ruissellement, se sont cimentés pour former du poudingue, le « taparas », roche imperméable et résistante. La plaine de la Crau possède une nappe phréatique de première importance. Ce sont les eaux d'irrigation des prairies de foin de crau qui alimentent la majeure partie de ce réservoir. Les grandes industries au sud et les vergers intensifs profitent de cette réserve d'eau.

La Crau vers Entressen est tristement connue pour la décharge des ordures ménagères de Marseille depuis 1910. La décharge devrait fermer au profit d’un incinérateur implanté à Fos sur Mer au grand dam des habitants de la région.

Comme il se doit nous leur avons fait visiter la décharge qui faut bien le reconnaître n’a plus l’allure d’une poubelle géante mais la pollution pour la nappe phréatique est toujours un problème majeur.

Nous nous dirigeons vers le petit étang de Beaussenq , une pure merveille mais très mal entretenu et sale avec en fond les collines « artificielles » de déchets recouvert de terre et de végétaux.

En revenant, nous prenons un petit chemin fort sympathique, dans un enclos quelques taureaux, un peu plus loin des chevaux camarguais… La Camargue n’est qu’à deux pas et nos traditions sont identiques.

Nous continuons la balade dans cette plaine caillouteuse et nous ramassons quelques champignons pour une bonne omelette que nous dégusterons ce soir.

Nous allons faire une tour du côté des vergers, je ne sais trop quoi penser de ces arbres fruitiers qui sont cultivés en plaine Crau. Nous traversons une grande plaine aride avec une multitude de galets de Crau, en monticule, de partout des cailloux lisses, des gros, des petits de toutes catégories.

Après un dernier regard, un dernier bol d’air nous repartons à la maison… et demain et les autres jours nous reviendrons en Crau.

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Commentaires
M
Merci Reino de votre gentil commentaire sur la Crau.<br /> Pour la fête des bergers j'essaie de vous envoyer un mail mais il me revient toujours, avez vous changé d'email.
R
Cette Crau je la traverse régulièrement pour me rendre de Marseille à Arles (je préfère cette route à celle qui passe par Salon)et chaque fois je m'émerveille de cette platitude caillouteuse qui change d'aspect et de couleur aux différentes heures du jour et des saisons, et chaque fois j'ai une envie folle de m'arrêter et de fouler ce sol aride chargé de légende et d'histoire .<br /> Mais je ne le fais jamais: je n'ai jamais le temps, et puis comment faire sur cette voie rapide qui n'est pas une autoroute mais qui fonctionne comme telle ?<br /> Alors je passe un peu nostalgiquement à côté des tumulus de pierres restées là, raconte-t-on, depuis la nuit des temps, après les combats titanesques et mémorables que se sont livrés les Géants de la Mythologie, et au fil du ruban de bitume posé à plat sur cette immensité, je traverse sans les fouler, du côté de Fos, les sauvages pâtures rases des grands troupeaux mythiques de moutons (que l'on ne voit plus guère déambuler sur nos chemins),et puis un peu plus loin vers Mas Thibert, celles plus buissonneuses des manades taurines (que l'on ne voit pas davantage!)...et comme vous, je ne sais que penser de ces arbres fruitiers anormalement implantés, entre ces deux zones, à une place qui ne leur était pas initialement destinée, mais qui semblent donner à la Crau avec cette verdure inattendue un nouveau souffle de vie et de fraîcheur...(mais à quel prix "aquatique"?).<br /> La partie terre à foin du côté de Moulès exploite déjà depuis des années cette donne nouvelle avec des brugnons et des pêches qui sont un plus économique pour les exploitants agricoles de l'endroit... alors pourquoi pas un peu plus loin aussi (quel qu'en soit le prix ),si ça sert vraiment à quelque chose d'utile ! <br /> Enfin, pour en revenir à mon "feeling" avec la Crau, si l'occasion se présentait j'aimerais beaucoup découvrir de plus près avec des "initiés autochtones",les trésors naturels de cette région que j'aime sans finalement bien la connaître de visu.<br /> A ben lèu amistousamen, <br /> Reino Jano
R
C’est le Fonds mondial pour la nature qui l’affirme. Nos enfants et petits-enfants régleront l’addition de l’aveuglement et de l’inaction de leurs parents. Et elle s’annonce douloureuse. Irrémédiablement, l’humanité creuse sa tombe. Notre bonne vieille Terre est pressurisée. L’explosion démographique, l’augmentation de la consommation individuelle, l’accumulation des déchets l’épuisent chaque jour un peu plus et finiront par avoir raison d’elle. Avant vingt-cinq ans, elle aura besoin de... deux planètes pour répondre à ses besoins. Sauf à coloniser l’espace, Il y a urgence à modifier nos styles de vie si l’on veut éviter l’apocalypse. Comme Jules Verne, les Verts et autres écolos que l’on prenait pour des gentils illuminés dans les années 80, voient leurs fâcheuses prédictions auxquelles personne n’accordait de crédit, se réaliser. Pas de chance, faute d’avoir réussi à convaincre les gouvernants, ils ont abandonné la scène politique aux écolo-bobos, aux apôtres d’un développement durable très mercantile et mangé à toutes les sauces du business vert. Les grandes nations, uniquement préoccupées par la course à la croissance, sont toujours incapables de s’accorder pour enrayer cette exploitation sans limites d’un espace vital qui se réduit comme une peau de chagrin. Faudra-t-il pour éviter ce désastre annoncé, interpeller directement l’individu de base, jouer la carte de la provoc ? En lui infligeant pour le faire réagir des pubs ou des images chocs sur la mort lente qui le guette ? Comme lorsqu’il s’agit de dénoncer les dangers de la route ou du tabac. Dépêchons-nous, le compte à rebours a commencé.
Entre Crau et Camargue
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