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Entre Crau et Camargue
11 novembre 2008

La commémoration de l'armistice à Istres

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Le rendez vous est fixé à 10 h place Roger Salengro (devant le collège Pasteur) pour le départ du défilé.Le défilé se prépare, l’armée, la croix rouge les officiels, les enfants et les civils.

La colonne s’ébranle jusqu’à la mairie, on hisse les couleurs et les enfants entonnent la Marseillaise, c’est un moment d’émotion. Et nous voilà reparti à travers le centre ville pour rejoindre la Porte d’Arles ou une gerbe sera déposé et la fanfare jouera un morceau avant qu’on ne reparte en direction de la Stèle.Là quelques morceaux en souvenir de cette drôle de guerre (première guerre mondiale, l’armistice entre la France et l’Allemagne est signé ce jour après 4 ans d’hostilités. L’Allemagne restitue à la France l’Alsace et la Lorraine mais cette guerre aurai fait quelque 19 millions de morts.

Notons que pour la 90ème commémoration du 11 novembre, il n’y a plus de poilus en France le dernier a disparu au mois de mars de cette année à l’age de 110 ans.

 Commémoration du 11 novembre 1918
que commémorons-nous le 11 novembre de chaque année

Alors que peu à peu les derniers survivants de la grande guerre entrent dans le royaume de la mémoire des hommes, il est bon de rappeler les événements qu'illustrent les cérémonies annuelles du 11 novembre.
 
Tout d'abord et surtout, il s'agit de marquer que le 11 novembre 1918, après plus de quatre années de guerre, l'Allemagne sollicite et signe un armistice traduisant son effondrement militaire et surtout politique, sous les coups de boutoir que les Alliés, menés par le maréchal Foch, lui assènent depuis le mois de juillet.
 
Au début de l'automne, le général Ludendorff, désespérant de la victoire, pense que l'Allemagne peut encore épuiser les Alliés pour obtenir des conditions de paix favorables. Mais en septembre, les appuis de l'Allemagne commencent à s'effondrer. Le général Allenby a détruit une puissante armée turque à Megiddo le 19 septembre ; les armées alliées de Salonique avancent ; le 29 septembre, les Bulgares ont signé l'armistice. Les Alliés n'ont plus qu'à pousser sur le front ouest, et Ludendorff n'a plus de réserves à leur opposer.
 
Le 2 septembre, il avertit son gouvernement de la nécessité de l'armistice, le 4 octobre, Berlin en appelle au président Wilson, et non aux Alliés, pour l'ouverture de négociations, dans l'espoir d'obtenir des termes moins sévères que ceux qu'exigeront les Alliés épuisés mais assoiffés de vengeance. Les Allemands voient juste, car Wilson espère les lier aux Quatorze Points (présentés au congrès le 8 janvier 1918 et fondement de son programme de paix) pour imposer ceux-ci aux Alliés. Les échanges se poursuivent durant près de trois semaines, jusqu'à ce que les Alliés et Wilson annoncent qu'ils ne négocieront pas d'armistice avec la dictature militaire en place.
 
Ludendorff, pour faciliter les négociations et éviter un possible limogeage, démissionne le 27 octobre. La guerre arrive rapidement à sa fin. Les Turcs signent l'armistice le 30 octobre, et le GQG autrichien signe avec l'Italie le 3 novembre. La nouvelle des négociations avec Wilson fait naître l'espoir quasi unanime de finir la guerre. Quand l'amiral Von Hipper, commandant la flotte allemande, ordonne une attaque vouée à l'échec contre la Royale Navy, les équipages se mutinent. Désordres, révoltes et mutineries soulèvent toute l'Allemagne. Les socialistes prennent le pouvoir et proclament la république.
 
Entre le 7 et le 11 novembre, une délégation négocie l'armistice avec Foch dans son train de commandement, près de Compiègne. Un accord est obtenu le 11 novembre, à 5 h. Les Allemands doivent évacuer immédiatement tous les territoires occupés et l'Alsace-Lorraine. Ils doivent livrer de grandes quantités de matériel, évacuer la rive gauche du Rhin et livrer tous les U-boats et leurs navires de surface. Le traité de Brest-Litovsk est annulé ; toutes les troupes allemandes en Europe orientale doivent se replier à l'intérieur des frontières du Reich de 1914.
 
Georges Clemenceau, président du Conseil depuis 1917, a tenu la France à bout de bras pour lui conserver sa foi en la victoire. C'est lui qui annonce officiellement à la Chambre des députés que l'armistice est signé et que l'Allemagne a reconnu sa défaite.
 
Or, à ce moment même, à 11 h, quand l'armistice entre en vigueur, les Allemands sont partout sur un sol étrangler (sauf en Haute Alsace, où les français ont pris pied en 1914). Alors que les forces allemandes, bien qu'épuisées, sont intactes, c'est le front intérieur qui s'effondre. L'Allemagne ne peut alors que se soumettre aux conditions draconiennes qui vont lui être imposées.
 
Vingt ans plus tard, alors que la France vient de connaître une des grandes défaites de son histoire, des lycéens parisiens décident de déposer une gerbe sur la tombe du Soldat Inconnu, malgré les interdictions de l'occupant allemand. Le 11 novembre 1940, lycéens et étudiants, qui ont rallié l'initiative de leurs cadets, sont assez nombreux avenue Victor Hugo comme place de l'Étoile, pour que les troupes allemandes, appuyées par la police française réquisitionnée, interviennent brutalement pour disperser les manifestants. Arrestations et incarcérations suivent, mais sans victime, malgré la légende qui a couru à ce sujet. Il n'en reste pas moins que ce geste symbolise "une image réelle, une expression profonde du pays, non pas à travers une majorité mais au contraire, à travers une minorité, qui par son engagement extrême, finit par avoir raison".

 

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Commentaires
E
Merci 1000 fois à l'association ELEVE-TOI pour la soirée d'hier !<br /> <br /> Une soirée exceptionnelle chargée d'émotion,... <br /> Des bébés, des jeunes, des adultes, des bibliothèques vivantes avec NOS HEROS de la République.<br /> Pour partager et échanger sur notre mémoire collective trop longtemps oublier.<br /> Quand on pense à la cristallisation des pensions de ces anciens combattants, c'est une infamie...<br /> Bravo à vous et aux autres pour cette initiative généreuse, ça doit faire chaud au coeur aux anciens; les membres du commando Kieffer ont attendu tellement longtemps par exemple pour être reconnus, un jour prochain, ce sera le tour de l'Armée d'Afrique qui ne demande pourtant pas grand chose : <br /> <br /> Tout simplement DU RESPECT. <br /> <br /> Mais quel goût amer (pour être poli) en rentrant chez nous !<br /> En surfant sur certains blogs Istréens: Soit disant Citoyen voire Politique...Foutaise !<br /> Comme au temps des heures sombres de notre histoire, ils ont préféré collaborer avec l'indifférence contre ceux qui ont défendu notre Constitution, Notre Liberté. Pas UN seul commentaire sur ces blogs qui se disent "avec Istres" ou "avec vous",... ou que sais-je encore ! Un autre a eu le mépris de ressortir un vieil article pour vous invitez à.... aller jouer au loto !<br /> Mais surtout pas rendre Hommage à ces héros de la république. Par contre avec mon père, nous avons été ému sur ce blog de "l'avenir..." par les réactions et la richesse des commentaires. <br /> Mais ce qui est sûr et de ce qu’on a vu et ressenti hier soir, l'association "élève-toi" n'a pas eu besoin de vous pour s'élever, réussir sa soirée d'hier et ses actions de demain ....<br /> <br /> BRAVO LES JEUNES !
M
On avait pas de musique mais les commentaires sur le futur jet d'eau allait bon train.
L
Paraît qu'il n'y avait même pas de musique ce matin à Istres, ni sono?
Entre Crau et Camargue
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