Visite du Parlement Européen à Strasbourg
Nous avons été invités à passer deux jours à Strasbourg sur l’initiative de Jean-Luc Bennhamias député européen.
Nous étions : une dizaine de personnes du MoDem, une trentaine de personnes de chez Peuplade, une vingtaine de personnes d’une Association Aixoise, également présente l'association EuroSèves avec deux personnes venues de Saint-Rémy de Provence et 9 personnes de Grenoble qui nous ont rejoint à Lyon.
A notre arrivée mardi, après avoir laissé nos bagages à l’hôtel, nous avons visité le coeur de Strasbourg et son fabuleux marché de Noël. Le plus grand sapin est installé Espace de l’Aubette, place Kléber, il brille de mille feux comme il est beau le roi de nos forêts.
Après une bonne nuit de sommeil réparatrice, nous sommes partis à la “conquête” du Parlement Européen.
Il est imposant le “palais” de verre et encore plus à l’intérieur, ce hall gigantesque qui semble toucher le ciel, encerclé des bureaux de tous les députés européens (pour mémoire 785 députés y siègent pour 27 pays).
Nous passons la barrière de contrôle et nous voilà dans l’antre du Parlement Européen, nous sommes impressionnés d’être là. Une petite conférence suivit d’un débat et la visite se poursuit. Nous allons dans l’hémicycle ou nos députés dont notre Jean-Luc Bennhamias s’apprête à voter différentes lois dont le vote de la directive Energie Climat. Ensuite nous avons l’honneur d’assister à la remise du prix SAKAROV (1998/2008) pour la liberté de l’Esprit à HU JIA pour 2008.
Ensuite nous sommes allés déjeuner au Self du Parlement Européen et nous avons continué la visite dans divers endroits du parlement Européen guidés par Christophe Madrolle et Jean-Luc Bennhamias. Nous avons même eu droit à la visite de l’ancien Parlement qui est devenu le Conseil de l’Europe.
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Un peu d’histoire : Source Wikipédia
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’Europe à bout de souffle cherche un moyen de consolider la paix si chèrement acquise. Le 17 mars 1948, la France, l’Allemagne, le Benelux et l’Italie signent à Bruxelles 17 mars 1948le Traité d’Union occidentale qui prévoit une collaboration en matière économique, sociale, culturelle, et de légitime défense collective. Ce traité fut concurrencé dès l’année suivante par la création de l’OTAN qui inclut un plus grand nombre de pays européens, mais également les États-Unis et le Canada encore très largement présents en Europe, que ce premier Traité d’alliance défensive de Bruxelles n’aurait pas permis de défendre.
Dans le même temps, le principe d’une Europe unie a été posé, en particulier sous l’impulsion de la France et de l’Allemagne, même si le discours du Britannique Wiston Churchill à Zurich a été déterminant ainsi que le rôle des pays du Bénélux et de l’Italie. L’Europe recherchait alors un modèle d’intégration qui la mettrait à jamais à l’abri d’une nouvelle guerre. L’idée a été concrétisée par Robert Schuman, ministre français des affaires étrangères, dans son discours du 9 mai 1950 appelant à mettre le charbon et l’acier sous une Haute Autorité commune de la France et de l’Allemagne fédérale. Le choix de ces deux secteurs économiques vise à établir une garantie de paix : l’industrie sidérurgique est hautement stratégique, puisque étroitement liée à l’industrie de l’armement et, dépendant de ses ressources.
Le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) fut signé le 18 avril 1951 à Paris : les six pays fondateurs (France, République Fédérale d’Allemagne, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas et Italie) s’entendirent pour favoriser les échanges de matières premières nécessaires à la sidérurgie pour accélérer la dynamique économique après la guerre, afin de doter l’Europe d’une capacité de production autonome. Ce traité est l’acte fondateur visant au rapprochement entre les vainqueurs et les vaincus européens, au sein d’une Europe qui à terme prendrait son destin en main, indépendamment des influences extérieures alors considérables des États-Unis, via son plan Marshall, et ce en dépit de la tentative de concertation de cette aide américaine au sein de l’OECE.
Ce traité a expiré le 23 juillet 2002, devenu obsolète après la fusion des organes exécutifs et législatifs au sein de la Communauté Européenne qui a acquis la personnalité juridique, et le traité unique.