Istres/Rassuen la station d'épuration
Comme à Saint-Maxime dans le Var, Istres pourrait arroser ses espaces verts avec ses eaux usées recyclées !
Alors que le département du Var est entré dans un cycle de sécheresse, depuis plusieurs années et subit des restrictions importantes d'usage de l'eau, le golf de Sainte-Maxime n'a connu aucun problème de limitation d'arrosage. La raison? Il est alimenté, depuis l'été 2006 par les eaux usées recyclées de la station d'épuration de la ville, ce qui représente un apport de 2000 m3/jour et autant d'économie d'eau potable pour la ville. Pour arriver à ce résultat, la ville et son concessionnaire (Véolia) ont équipé la station d'un traitement tertiaire (filtres à sable et désinfection par ultra-violet des eaux préalablement épurées) et réalisé une conduite de 3.6kms jusqu'à la réserve d'eau du golf.
PROFITABLE à LONG TERME. l'entretien du golf aussi a été modifié avec des tontes plus fréquentes, mais moins d'usage d'engrais Cette ville envisage maintenant de lancer des travaux de ses réseaux pour arroser de la même façon ses espaces verts, dès l'été prochain, avec, une nouvelle économie potentielle de 2000 m3.
Si je vous parle aujourd'hui de ce sujet, c'est pour vous exprimer l'idée de ce qu'il faut proposer aux villes du sud de la France ( grosses consommatrices d'eau )pour arroser leurs diverses plantations, stades...........
En ce qui concerne notre ville, il s'agirait de dévier le rejet d'eaux épurées de la station de Rassuen (qui part à Fos dans la darse n° 1) vers un bassin à construire aux abords des stades de foot-ball "Audibert" afin de les arroser en été. Nous économiserions ainsi plusieurs millions de m3/an, que nous prélevons depuis toujours au canal de Provence. Les jardins familiaux à proximités pourraient également en profiter ! Voir également l'arrosage de toute la ville d'Istres. N'est-ce pas une bonne idée ?
Ce qu'a fait la ville de St-Maxime, doit servir d'exemple pour d'autres villes, car nous ne sommes plus à l'heure des gaspillages ,mais bien à celle des économies.
Pierre
Cazeel.
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