Le 15 août... fête de Marie
ORIGINE DE LA FÊTE DE L’ASSOMPTION
Comme pour toutes les fêtes chrétiennes, il faut en chercher l’origine
dans la vie du Christ. Si Marie est aujourd’hui honorée d’une façon
toute particulière, c’est parce qu’elle a accepté d’être la Mère du
Sauveur. L’humble fille de Nazareth à qui l’ange Gabriel a annoncé
qu’elle serait la mère du Christ a répondu " Oui ". Marie a accueilli
dans sa chair, celui qui est l’origine de toute vie. Les Évangiles sont
d’une discrétion étonnante sur Marie. Il faut beaucoup d’attention pour
apercevoir sa figure, car le cœur du message des Évangiles, c’est la
Révélation d’un Dieu Père par son Fils Jésus. Si les Évangiles ne
s’attardent pas sur Marie, celle-ci n’en est pas moins présente auprès
de son Fils, comme à Cana ou bien encore au pied de la Croix. Marie est
" la servante du Seigneur " comme le dit le Magnificat. Marie
accompagne la vie de Jésus car elle est à sa manière une disciple. Une
femme qui a su écouter la Parole de Vie et se mettre à son service.
Quand
Jésus ressuscite, c’est le triomphe de la vie qui est manifesté au
grand jour. La mort n’a pas pu retenir captif le Maître de la vie.
Jésus n’a pas connu la corruption du tombeau. C’est notre salut, notre
bonheur qui est ainsi annoncé. La mort n’a pas le dernier mot. Avec la
Résurrection de Jésus, c’est l’annonce de notre propre résurrection
personnelle qui est dévoilée. " Je crois en la résurrection de la chair
". L’affirmation du Credo est constitutive de notre foi chrétienne.
Croire en Dieu, croire en son Fils et en sa Bonne Nouvelle, c’est
croire aussi à la vie éternelle et à la résurrection des corps.
Parmi
les fêtes mariales apparaît, dès le Ve siècle, l’Annonciation au 25
mars. La fête de la Dormition ou de l’Assomption de la Vierge remonte
au VIe siècle, témoin irrécusable de la croyance de l’Église sur ce
point. Enfin, la Nativité de la Vierge, au 8 septembre, universellement
célébrée en Orient dès le VIIe siècle, ne le fut que depuis le XIe en
Occident.
La fête de l’Assomption célèbre tout à la fois la mort, la
résurrection glorieuse, l’entrée au ciel et le couronnement de la
bienheureuse Vierge Marie. On dit assomption (d’un mot latin qui
signifie enlever) et non ascension (monter) pour marquer que Marie fut
enlevée au ciel, en corps et en âme, en vertu d’un privilège
particulier. Cette fête fut célébrée à partir du Concile d’Éphèse (431)
qui avait proclamé Marie Mère de Dieu. Fixée au 15 août, au
commencement du VIe siècle, elle s’enrichit d’une vigile dès le début
du VIIIe siècle. Elle a donc toujours été un jour de fête dans
l’Église, surtout en France, à partir du voeu de Louis XIII, puis dans
l’Église universelle, à partir de 1950, année de la proclamation du
dogme de l’Assomption par le Pape Pie XII. Comme pour toutes les fêtes
chrétiennes, il faut en chercher l'origine dans la vie du Christ. Si
Marie est aujourd'hui honorée d'une façon toute particulière, c'est
parce qu'elle a accepté d'être la Mère du Sauveur. L'humble fille de
Nazareth à qui l'ange Gabriel a annoncé qu'elle serait la mère du
Christ a répondu " Oui ". Marie a accueilli dans sa chair, celui qui
est l'origine de toute vie. Les Évangiles sont d'une discrétion
étonnante sur Marie. Il faut beaucoup d'attention pour apercevoir sa
figure, car le cœur du message des Évangiles, c'est la Révélation d'un
Dieu Père par son Fils Jésus. Si les Évangiles ne s'attardent pas sur
Marie, celle-ci n'en est pas moins présente auprès de son Fils, comme à
Cana ou bien encore au pied de la Croix. Marie est " la servante du
Seigneur " comme le dit le Magnificat. Marie accompagne la vie de Jésus
car elle est à sa manière une disciple. Une femme qui a su écouter la
Parole de Vie et se mettre à son service.
Quand Jésus
ressuscite, c'est le triomphe de la vie qui est manifesté au grand
jour. La mort n'a pas pu retenir captif le Maître de la vie. Jésus n'a
pas connu la corruption du tombeau. C'est notre salut, notre bonheur
qui est ainsi annoncé. La mort n'a pas le dernier mot. Avec la
Résurrection de Jésus, c'est l'annonce de notre propre résurrection
personnelle qui est dévoilée. " Je crois en la résurrection de la chair
". L'affirmation du Credo est constitutive de notre foi chrétienne.
Croire en Dieu, croire en son Fils et en sa Bonne Nouvelle, c'est
croire aussi à la vie éternelle et à la résurrection des corps.
Marie
est désignée comme la première des croyantes parce qu'elle a cru en la
venue du Christ. La fête de l'Assomption est issue de cette " logique "
de foi. Si Marie est la première de ceux qui ont placé leur foi en
Jésus, il est naturel qu'en elle soit manifestée avant tout autre ce en
quoi elle a vraiment cru. Or, la Résurrection de la chair fait partie
de sa foi. L'Assomption est la célébration de l'accueil en Marie de la
vie éternelle jusque dans sa chair.
Marie est une femme
d'Israël. Elle a vécu sa condition humaine pleinement mais sans le
péché. La solidarité avec l'humanité est cependant totale. Sa vie de
jeune fille, sa vie de mère, a été marquée par les joies, les
souffrances, les peines et aussi par la mort. Marie n'a pas échappé à
la mort. Comme son Fils elle a assumé l'ensemble de la condition
humaine. Mais, sa vie a été remplie par la présence de l'Esprit de
Dieu. Marie après sa mort- nos frères chrétiens d'Orient appellent
cette fête du nom de Dormition- a été enlevée à la vie terrestre pour
entrer d'emblée dans la vie en Dieu. Voilà le mystère de la fête de
l'Assomption. C'est un résumé du parcours du croyant. Si je place ma
foi en Jésus ressuscité, je suis destiné corps et âme à vivre dans le
sein de Dieu. Et Marie fut la première à vivre cela.
Souvent, une
confusion dans les mots : Ascension, Assomption. En fait, ils sont très
proches. L'Ascension, où montée au Ciel de Jésus-Christ est commémorée
40 jours après Pâque, après la Résurrection. Ce jour là, le Seigneur
disparaît de la vue de ses disciples : " Il n'est pas ici, il vous
précède en Galilée… ". Le parcours terrestre de Jésus est achevé, mais
pas de manière définitive. Il se poursuit par la présence missionnaire
de ses disciples dans l'attente de son retour. Son Corps - l'Église -
poursuit la mission du prophète de Jérusalem, reconnu et confessé comme
Fils de Dieu.
L’Immaculée Conception (célébrée le 8 décembre)
Avant
même d’être un dogme, cette croyance était ancrée dans la foi la plus
simple et la plus populaire. Dès le IIe siècle, Saint Justin et Saint
Irénée exaltent la sainteté de Marie. Les églises d’Orient célèbrent la
fête de la conception de Marie, dès le VIIème siècle, suivies par les
églises d’Occident. Le Concile de Bâle, en 1432, considère ce mystère
comme un point de foi. Peu à peu, au cours des siècles suivants,
l’Eglise va encore renforcer ce point de doctrine. Au XIXème siècle,
après les apparitions de la rue du Bac (1830, Paris) et à la demande de
nombreux évêques, le pape Pie IX proclame le dogme de l’Immaculée
Conception. Les événements de Lourdes viendront comme confirmer cette
proclamation puisque la " Dame blanche « de la grotte de Massabielle,
la Vierge Marie, se présentera à Bernadette Soubirous en ces termes : «
Que soy era Immaculada Counceptiou », ce qui signifie, traduit du
patois lourdais : « Je suis l’Immaculée Conception ».
Il faut donc bien distinguer :
- La conception virginale de Jésus : Jésus a été conçu par l’Esprit de Dieu dans le sein de la Vierge Marie.
-
Et l’Immaculée Conception : Marie a été conçue tout à fait normalement
par l’union de son père et de sa mère (nommés Anne et Joachim selon la
tradition). En revanche, elle est immaculée, c’est-à-dire pure de tout
pêché, préservée de la tâche originelle qui marque chacun dès le début
de son existence mais que le sacrement de Baptême vient enlever.
PETITE CONFUSION
Souvent,
une confusion dans les mots : Ascension, Assomption. En fait, ils sont
très proches. L’Ascension, où montée au Ciel de Jésus-Christ est
commémorée 40 jours après Pâque, après la Résurrection. Ce jour là, le
Seigneur disparaît de la vue de ses disciples : " Il n’est pas ici, il
vous précède en Galilée… ". Le parcours terrestre de Jésus est achevé,
mais pas de manière définitive. Il se poursuit par la présence
missionnaire de ses disciples dans l’attente de son retour. Son Corps -
l’Église - poursuit la mission du prophète de Jérusalem, reconnu et
confessé comme Fils de Dieu.